Querelles de famille
Radio-Canada - 20 mars 2009
Marc Gagnon persiste et signe.
Il ne regrette en rien sa sortie publique et croit toujours que l'équipe nationale de courte piste est en régression.
L'ancien médaillé olympique est conscient du torrent qu'il a déclenché, mais assure avoir pris la parole avec de bonnes intentions.
« Je fais rien qu'entendre parler de ça, c'est l'enfer, a lancé Gagnon à Tellement sport. Le but, ce n'est pas de faire mal à personne, mais c'est d'aider les gens qui sont là présentement. »À l'instar des ses coéquipiers, le vétéran François-Louis Tremblay nage dans l'incompréhension.
« J'ai patiné avec Marc Gagnon, et qu'il mette en doute mon désir de gagner, je le prends personnel, a déclaré Tremblay. Et pourquoi n'est-il pas venu nous parler s'il y avait quelque chose de si évident à changer? Je pense qu'il pourrait faire profiter l'équipe nationale, mais pas de cette manière-là. »Deux hommes, deux frondes
Gagnon a par ailleurs profité de son droit de réplique pour réitérer sa critique initiale et lancer une pointe à l'endroit du meilleur patineur canadien, Charles Hamelin, et au personnel d'entraîneurs.
« Si on veut des champions du monde, il faut arrêter de dire qu'on n'est pas bons au 1500 m et que ce n'est pas grave que Charles Hamelin ait été disqualifié trois années de suite sur la distance.
« C'est drôle qu'il pose cette question-là, parce que s'il était venu nous voir patiner, il aurait pris conscience que oui, on pratique nos dépassements », a rétorqué Hamelin.
D'après un reportage de Stéphane Turcot, qui sera diffusé intégralement à Tellement sport le 21 mars
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