Au terme de six années auxquelles elle a participé à deux éditions des Jeux olympiques et de multiples Coupes du monde, Kalyna Roberge a pris la décision de prendre une petite pause.
Par Marie-Christine Patry
- Ici Lévis - 5 mai 2010
« Je vais rester à Québec l’automne prochain, je veux mettre la priorité sur mes études », affirme l’athlète de 23 ans de Saint-Étienne-de-Lauzon. Celle-ci entreprendra une technique d’éducation à l’enfance au Campus Notre-Dame-de-Foy. Elle qualifie la prochaine année de « décisionnelle ».
En attendant de revenir auprès de sa famille, elle poursuivra son entraînement cet été à Montréal. À son retour, de beaux projets personnels l’attendent, telle la construction d’une maison dans la région de Lotbinière.
Kalyna Roberge a été rencontré au Mc Donald de Sainte-Foy alors qu’elle participait au Grand McDon, une activité tenue afin d’amasser de l’argent pour les enfants malades
Kalyna rentre à la maison
Alain Bergeron - Le Journal de Québec - 2 mai 2010
Il y a une vie après le patin et Kalyna Roberge fait les gestes pour s’y préparer. Si elle gardera ses liens avec l’équipe nationale de courte piste basée à Montréal, c’est à Québec qu’elle consacrera le plus clair de son entraînement la saison prochaine.
Entreprendre des études au Campus Notre-Dame-de-Foy, la construction d’une maison et le bonheur de retrouver ses proches dictent tout ce branle-bas dans la carrière de l’athlète de 23 ans. On le sent, même ce sport pour lequel elle s’est investie à temps plein depuis six ans ne peut plus contenir son désir d’asseoir ses priorités.
« Si on ne veut pas me ramasser à la petite cuillère dans trois ans... » échappe-t-elle au cours de l’entretien avec Le Journal.
© photo benoît gariépy
Pas de Coupes du monde à l’automne donc, peut-être celles après les Fêtes, mais encore là seulement « si je réussis à me qualifier aux épreuves de sélection », prévoit la médaillée d’argent en relais aux Jeux de Vancouver, qui s’engagera dans des études en éducation à l’enfance.
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Le point après l’exaltation
Alain Bergeron - Le Journal de Québec - 3 mai 2010
Les études, les appréhensions devant le marché du travail, la famille, les finances, les amours... L’année post-olympique amène certains athlètes à se questionner sur la poursuite de leur carrière.