Alain Bergeron - 6/11/2009
Olivier Jean complique les choses
« On aurait pu se présenter plus en douceur, la semaine prochaine, mais il n’y aura plus de marge de manœuvre. Nos trois gars aux 1 000 m devront tous terminer dans la zone la plus payante pour les points, ce qui veut dire dans le top 10 », a analysé le patron de l’équipe canadienne, Yves Hamelin.
« J’étais cr... en tab... et on m’a dit quoi dire aux médias pour ne pas avoir l’air trop cave », a commenté après sa course le patineur de 25 ans, qui venait pourtant d’opter pour une balade à l’extérieur à vélo pour faire baisser sa température.
La mondialisation gagne la courte piste
Bosnie, Afrique du Sud, Croatie, Mongolie, Israël et même l’Inde! La Coupe du monde de Montréal montre que le patinage de vitesse courte piste n’a plus de frontières.
« Auparavant, je n’aurais pas eu de chances de gagner une course, parce que le Canada et quelques pays d’Asie étaient dans une classe à part. Maintenant, je sais que je peux être dans le coup », observe Tyson Heung, un patineur de 30 ans originaire de l’Ontario, mais qui se prévaut maintenant de la citoyenneté allemande de sa mère.
Combien de patineurs sont licenciés à Israël? « Deux! » répond en souriant Vladislav Bykanov. L’origine de ce patineur de 20 ans est cependant trompeuse, puisque son chrono de 43,812 s aux 500 m, jeudi, n’est pas vilain. Un tel niveau s’explique : lui et son compatriote s’entraînent maintenant à Calgary, où ils partagent un entraîneur avec des patineurs de Nouvelle-Zélande, de Belgique, d’Autriche et de Lettonie.
Olivier Jean en furie
«Je suis conscient que ça met plus de pression sur mes coéquipiers et c’est moi qui en suis le responsable», a avoué le patineur de 25 ans
Satisfaisante (et longue) journée pour le Canada
Alain Bergeron 5 novembre 2009
Valérie Maltais participera au programme final des 1 500 m demain après-midi.
Un adversaire qu’il faut garder à l’œil
Le concurrent le plus redouté des athlètes qualifiés pour les Jeux olympiques n’a ni nom ni nationalité. Même dans cette population ô combien en santé, il faut avoir le virus A (H1N1) à l’œil.
« Il y a une crainte, et c’est normal, puisque le virus est présent. Par contre, je ne sens pas de psychose parmi nos patineurs. Ils ont vu d’eux-mêmes les bénéfices de toutes les mesures qu’on a prises jusqu’à maintenant », affirme Suzanne Leclerc, médecin attitrée de l’équipe canadienne.
Les patineurs en confiance