Un centre sportif de 100 millions à Laval

Jean-Paul Charbonneau - La Presse - 12 juin 2009


Laval s'apprête à entreprendre la construction d'un centre sportif et culturel qui nécessitera des investissements de 100 millions de dollars. Le complexe comprendra trois patinoires et serait assez vaste pour notamment accueillir un jour un club de hockey de la Ligue américaine, le Centre d'entraînement national de patinage de vitesse courte piste, ainsi que des spectacles à grand déploiement, a appris La Presse.

«C'est coulé dans le ciment», a indiqué l'une de nos sources.

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Sébastien Goulet - Corus Sports - 12 juin 2009
La Ville de Laval a lancé un projet afin de construire un centre sportif d'une valeur de près de 100 millions $, qui pourrait ouvrir d'ici deux ans.

Le complexe comporterait trois patinoires, dont une qui pourrait accueillir une équipe de la Ligue américaine de hockey et le Centre d'entraînement national de patinage de vitesse courte piste, selon ce qu'a appris La Presse.

Patinage de vitesse courte piste: un véritable tremplin vers l'avenir

Sébastien Lajoie - La Tribune - 10 juin 2009
La présentation des Championnats du monde juniors de patinage de vitesse courte piste ISU, à Sherbrooke en janvier dernier, a permis leversement d'une somme de 13 000 $ au Club de patinage de vitesse de Sherbrooke que préside Bernard Beaupré (deuxième à droite). ll était accompagné du directeur général de la Fédération québécoise de patinage de vitesse, Robert Dubreuil, du président du comité organisateur d'événements en patinage de Sherbrooke, Denis Paradis, et de son directeur technique, Mario Caron.


Imacom, Claude Poulin

Sous tous les aspects, la présentation des Championnats du monde juniors de patinage de vitesse courte piste ISU, en janvier dernier, a été un véritable succès. Mais plus que tout, l'accueil de cet événement confirme le positionnement avantageux de Sherbrooke sur la scène canadienne du patinage de vitesse, tout en étant un tremplin de première classe pour d'autres événements à venir.

À preuve, Sherbrooke accueillera les qualifications nationales, qui mènent à la sélection de l'équipe canadienne qui participe aux tranches de la coupe du monde, en novembre, de même qu'une compétition élite nationale, un peu plus tard dans l'année. Deux événements de haut calibre qui permettront à la population de voir les meilleures courtes lames du pays.

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La grogne s'accentue chez les athlètes

Caroline Touzin - La Presse - 10 juin 2009
La grogne s'accentue envers la Société du parc Jean-Drapeau, qui veut chasser les cyclistes de performance de leur lieu d'entraînement: la piste du circuit Gilles-Villeneuve. Pour la médaillée paralympique Chantal Petitclerc, qui s'y entraîne chaque jour, cela équivaut à une nouvelle gifle donnée aux athlètes de haut niveau.

La coureuse en fauteuil roulant Chantal Petitclerc digère mal la décision de la Société du parc Jean-Drapeau.

«Au Québec, les athlètes de haute performance se font trop souvent tasser au profit des sportifs récréatifs. Pis après ça, on nous demande de rapporter des médailles», a dit à La Presse la quintuple médaillée d'or des derniers Jeux paralympiques de Pékin.

Même son de cloche du côté de l'équipe canadienne de patinage de vitesse courte piste, qui y organisait à l'occasion des entraînements hors glace, en vélo ou en patin à roulettes.

«C'est dommage. On appréciait beaucoup le circuit. C'est le seul endroit à Montréal où l'on peut maintenir une vitesse de pointe. Dans le réseau de pistes cyclables, c'est trop dangereux pour le public et pour nos athlètes», a ajouté le directeur du programme courte piste, Yves Hamelin.

Pétition

De son côté, la Fédération québécoise des sports cyclistes est «choquée» de ne pas avoir été consultée. «Cette politique est incohérente. Montréal est l'hôte de compétitions internationales comme l'épreuve de la Coupe du monde féminine sur le mont Royal. Mais en même temps, la Ville n'offre aucun endroit approprié aux cyclistes pour s'entraîner», s'indigne son directeur général, Louis Barbeau. Une pétition en ligne a été créée sur le site www.velocgv.com pour dénoncer cette décision. Cette pétition a récolté quelque 1000 signatures depuis samedi, dont 400 dans la seule journée d'hier.

Quels Québécois iront aux Jeux olympiques?

Simon Drouin - La Presse 7 juin 2009
Selon les prévisions du comité organisateur des Jeux olympiques de Vancouver, les athlètes québécois compteront pour la moitié de la récolte canadienne de médailles. Mais avant de monter sur le podium, il faut se qualifier.

Patinage de vitesse courte piste

Québécois qui ont répondu aux critères : Charles Hamelin

Résumé : La composition de l'équipe olympique sera déterminée en fonction des résultats aux sélections de Vancouver, du 9 au 18 août prochain. L'équipe sera formée de 10 patineurs, cinq hommes et cinq femmes. Charles Hamelin est le seul pré-qualifié grâce à sa troisième place au classement final des derniers Mondiaux.
Chez les hommes, trois patineurs obtiendront leur billet grâce à leurs résultats à Vancouver, où chaque distance individuelle (500, 1000 et 1500 m) sera présentée trois fois. Un quatrième choix est laissé à la discrétion du comité haute performance.
Chez les femmes, quatre patineuses seront choisies en fonction des résultats à la sélection. Le comité sélectionnera la cinquième. Grosso modo, les deux meilleurs résultats sur trois courses seront considérés.
Les 16 meilleurs patineurs, chez les hommes et chez les femmes, sont invités à Vancouver. Leur identité est déjà connue.
Par ailleurs, les résultats des deux Coupes du monde disputées en Amérique du Nord en novembre détermineront le nombre de places par pays et par épreuve aux Jeux de Vancouver.