Alain Bergeron - Le Journal de Québec - 23/03/2009
Il y a eu la déception, ensuite la colère et la résignation, puis la vie qui a repris son cours. Remercié par le Canada, Guy Thibault assouvit maintenant sa passion pour le patinage de vitesse comme grand patron de ce sport aux États-Unis.
«C'est ironique de savoir que j'étais entraîneur pour le Canada aux Jeux de Salt Lake City et que je serai avec les États-Unis aux Jeux de Vancouver», disait Thibault, hier matin, à l'anneau olympique de Richmond.
Son plan C'est justement cette perspective de ne plus travailler avec
Kalyna Roberge et les autres patineurs québécois, en prévision des Jeux olympiques se déroulant dans son propre pays, qui avait le plus heurté Thibault.
«Quand je suis arrivé, ils avaient un rapport sur moi et ils connaissaient ma philosophie, puis je leur ai soumis un plan convaincant pour les quatre années menant aux Jeux de Vancouver. Je leur ai dit ce que les Canadiens, les Hollandais et les Coréens allaient investir sur leurs athlètes et ils ont embarqué», raconte Thibault, qui avait travaillé avec l'équipe américaine de courte piste de 1994 à 1998
Bien accueilliC'est donc un Québécois qui a le mandat de venir foutre le bordel parmi les Canadiens, dans deux disciplines dans lesquelles le pays hôte fonde les plus grands espoirs de médailles en 2010.
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