vendredi 18 septembre 2009

Réapprendre à patiner!

Le défi est immense pour les jeunes Canadiens
Alain Bergeron - Le Journal de Québec 17 septembre 2009
« Un jeune Coréen de 12 ans patine mieux que la plupart des patineurs au Centre national d’entraînement. »

L’observation de Martin Gagné pourrait résonner jusqu’à Pékin, où l’équipe canadienne participe au lancement de la Coupe du monde de patinage de vitesse courte piste, en fin de semaine.
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Des techniques ancrées

Aux yeux de Gagné, les gros canons de l’équipe nationale réussiront toujours à s’imposer sur la distance de 500 mètres, en raison de la faible marge de manœuvre de leurs concurrents et propre à ce type d’épreuve rapide, mais les difficultés augmentent pour les Canadiens lors des courses plus longues de 1000 m et 1500 m qui récompensent davantage les meilleures techniques de poussée et les meilleurs tracés empruntés.

« Là où ça se passe, c’est dans les derniers tours d’une course. Ça s’explique autant par la qualité de l’entraînement que l’efficacité du geste en course », dit-il.
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Un coup de barre s’impose au Canada, selon Gagné, et cette révolution doit transformer les méthodes d’enseignement chez les enfants s’initiant au patinage de vitesse. Un plan de développement élaboré, s’inspirant de techniques puisées dans les meilleures écoles de pensées internationales, doit être imposé, suggère-t-il. Un maître-formateur, pour reprendre l’expression de Gagné, verrait à transmettre le contenu de ce programme standardisé dans les différentes fédérations provinciales, lesquelles, à leur tour, se chargeraient de les faire appliquer auprès des jeunes dans les clubs.

Autre texte de Alain Bergeron : La prise de conscience est faite
L’alarme actionnée par Martin Gagné pour redonner les lettres de noblesses à nos patins à longues lames est entendue dans les corridors d’Ottawa. « On est conscient d’avoir du rattrapage à faire », avoue Brian Rahill, directeur du Comité haute performance à Patinage de vitesse Canada.
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« On est en train de réviser notre plan de développement de l’athlète », souligne Rahill, qui touche à tous les niveaux de croissance de ce sport au pays. « Comme tous les sports en Amérique du Nord, nous sommes peut-être portés à trop compétitionner, ce qui implique d’être sous-entraînés. Dans d’autres pays, comme la Corée, il y a plus de place à l’entraînement », analyse celui qui agit également comme directeur du programme olympique.

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