Chapeau, Patrick!
Photo Reuters
C'est un peu tiré par les cheveux...mais bon! Comme y'a pas trop de nouvelles en patinage de vitesse ..... je vous refile celle-ci.
C'est Patrick Carpentier lui-même qui le dit dans cet article :
Carpentier en NASCAR à Montréal - Ian Bussières dans Le Soleil du 8 juillet 2007)
« Je pense que je serais à l’aise sur les ovales du NASCAR. J’ai remporté mes premières victoires sur des ovales et j’ai commencé à faire du patinage de vitesse sur courte piste à l’âge de cinq ans sur des circuits ovales. C’est différent, car en patinage de vitesse, c’est toi le moteur, mais c’est une technique semblable pour les dépassements », explique le pilote, qui a même refusé récemment de retourner dans la série IRL.
Et ce texte de Daniel Cloutier dans Le Journal de Montréal le 25 août 2004 où il parle de son expérience en patinage de vitesse :
Patrick Carpentier a d’abord eu des rêves olympiques
Lorsqu’il avait 10 ans, Patrick Carpentier ne pensait jamais devenir un pilote automobile.
Il espérait plutôt devenir un patineur de vitesse de niveau olympique.
Patrick a remporté deux championnats canadiens en patinage de vitesse, un sur courte piste, l’autre sur longue piste, et un championnat nord-américain sur courte piste.
«Lorsque j’avais une dizaine d’années, je voyais évoluer Gaétan Boucher, Guy Daigneault, Isabelle Charest, Frédéric Blackburn et Nathalie Lambert, et je tenais mordicus à devenir aussi bon qu’eux, avoue Carpentier. Je patinais et m’entraînais régulièrement avec eux puisque je compétitionnais à l’échelle provinciale. À ce moment-là, je n’avais qu’une idée en tête : devenir un athlète olympique, et je pense que j’avais le talent pour le faire.»La piqûre à 12 ans
À l’âge de 12 ans, Carpentier a renoncé au patinage de vitesse pour expérimenter les courses de go-carts.
« J’avais 11 et 12 ans lorsque j’ai gagné des finales aux championnats canadiens et nord-américains de patinage de vitesse, se rappelle le pilote de Joliette. Cependant, je trouvais l’entraînement de plus en plus exigeant. Surtout durant l’été. Je voyais mes amis de L’Assomption aller se baigner jour après jour… alors que moi je suais sur une patinoire! «Et comme l’entraînement pour l’élite du patinage de vitesse québécois se faisait dans des arénas de Montréal ainsi qu’au parc Maisonneuve (pour le jogging), la distance entre L’Assomption et Montréal me paraissait de plus en plus longue à cette époque. Un jour, mon père, pour me récompenser d’avoir remporté un deuxième championnat canadien, m’avait amené faire du go-cart. Je suis tombé immédiatement en amour avec ces petits bolides et c’est comme ça que j’ai fait mon apprentissage en course automobile. À compter de ce moment-là, j’ai fait une croix sur le patinage de vitesse.»Ébloui par Marc Gagnon
Carpentier avoue qu’il a suivi avec beaucoup d’intérêt les exploits du patineur de vitesse Marc Gagnon aux Jeux olympiques de Salt Lake City, en mars 2002.
«Les victoires de Gagnon m’ont tellement excité que je me suis rendu dans un magasin d’articles de sport à Las Vegas pour m’acheter une paire de patins de patinage de vitesse, avoue Carpentier. J’ai payé quelque chose comme 700 ou 725 dollars. Depuis ce temps-là, j’ai fait du patinage de vitesse récréatif une dizaine de fois dans l’aréna d’un casino situé dans le désert, tout près de Las Vegas.
«J’ai du plaisir à faire ça, mais je dois faire bien attention de ne pas me blesser. C’est une place pour le hockey et non pour le patinage de vitesse. Les clôtures n’offrent aucune protection pour un patineur de vitesse qui tombe. Ce serait terrible de me blesser en patinant alors que je gagne très bien ma vie avec la course automobile…»
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