vendredi 10 août 2007

De jeunes athlètes "propres" et talentueux

Photo de Luc Dufour et Valérie MALTAIS - Luc Dufour entraîneur bien connu dans la région du Saguenay-Lac St-Jean et au Québec, donne son opinion sur un texte signé Carol NÉRON Sept-Îles: le rendez-vous québécois des vrais athlètes. paru le 8 août dans Le Quotidien.

M. Carol Néron,

J'ai apprécié votre Éditorial sur l'indifférence des gens et des journalistes sportifs, face à ces jeunes qui vivent les Jeux du Québec. Je suis entraîneur depuis plus de 20 ans, en
patinage de vitesse courte piste et en vélo de montagne. [...]
Le sport amateur est vraiment sous-estimé au Québec. J'ai été entraîneur-chef de l'équipe québécoise en
patinage de vitesse aux derniers Jeux du Canada, au Yukon. Nous avons connu un succès fou, surtout avec les deux filles de la région, Marianne St-Gelais et Valérie Maltais, bien connues ici et qui, je dois l'admettre, surtout pour Valérie, ont leur part de couverture de la part des médias (cette dernière est l'une des plus grandes patineuses de vitesse, c'est l'espoir de l'équipe nationale).
J'ai véçu une expérience incroyable à ces Jeux, étant l'entraîneur personnel de Valérie depuis ses tout début (9 ans). Je suis extrêmement fier de ses exploits, car je prône depuis toujours la lutte anti-dopage ...»

«Aux Jeux du Québec, on recrute des champions pour l'avenir».

Ce programme du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec a pour objectifs de tisser des liens entre les athlètes de haut niveau et la relève, d'encourager les jeunes talents à poursuivre leur carrière sportive ainsi que de favoriser la participation sportive dans toutes les régions du Québec.

Aux derniers Jeux d'hiver du Québec tenu à Saint-Hyacinthe en février dernier, Jonathan GUILMETTE avait parrainé Cynthia Mascitto, du club de Laval.

Au cours de l'année qui suivra, Cynthia assistera à une séance d'entraînement de son parrain, qui, à son tour, lui rendra visite dans son club d'entraînement. Les rencontres pourront également setenir lors de compétitions.

Tout comme Jonathan, d'autres athlètes et champions de patinage de vitesse courte piste s'impliquent auprès des jeunes du Québec.

- Isabelle Charest, médaillée olympique, est la porte-parole de Mission 2010 Bromont/Cowansville/Lac Brome et a fait la une du de l'Étoile 2007, le journal quotidien de cette 43e Finale provinciale, dans son édition du 8 août 2007.

- Éric Bédard, médaillé olympique et entraîneur chef du club Montréal-Inter, est ambassadeur auprès de la Ville de Shawinigan pour l’obtention de la 45e Finale des Jeux du Québec, été 2010. Shawinigan 2010 - En feu pour les Jeux du Québec.

DES JEUNES PATINEURS AUX JEUX DU QUÉBEC À SEPT-ÎLES

Photo : Antoine MASSIE et Jérôme RANCOURT
Des lames aux pédales - Martin COMTOIS - Le Droit - 10 août 2007
Antoine Massie aime la vitesse. Autant sur la glace que sur la route. Le garçon de 10 ans est l'un des deux patineurs de vitesse de Val-des-Monts en compagnie de Jérôme Rancourt qui participent aux Jeux du Québec en cyclisme sur route. Trois autres de leurs coéquipières de courte piste s'étaient aussi qualifiées, mais elles ont changé d'idée à la dernière minute. [...] C'est pourquoi le club de patinage de vitesse de Val-des-Monts a décidé d'élargir ses cadres et incorporer un volet cyclisme cette année.

Tessa Collard, Laurent Dubreuil, Kim Boutin, Joakin Albert, Ludovic Labbé-Doucet, Élise Brouillette et quelques autres performent sur glace, sur route, au soccer, en athlétisme, tir à l'arc et ....

Liens vers quelques articles de journaux :

  • Ajouté le 9 août - Jamais deux sans quatre ? Avec deux médailles en poche, Tessa Collard espère en gagner deux autres - Julien ARSENAULT - Le Courrier - 9 août 2007 - L’athlète ajoute également que mis à part quelques entraînements en patinage de vitesse pendant l’été, elle ne pratique pas les deux sports en même temps pour être plus concentrée.
« En patinage de vitesse, je rivalise avec des filles de 20 ans, raconte-t elle. En cyclisme, elles ont le même âge que moi. C’est donc plus facile de dominer en vélo parce que je suis moins désavantagée. »

Ajouté le 8 août - Jeux de Sept-Îles : Québec reprend sa quête sur les podiums Steeve PARADIS - Le Soleil - 8 août 2007 - La région aura aussi une figure bien connue à surveiller alors que Laurent Dubreuil, champion canadien juvénile en patinage de vitesse, en sera à une cinquième participation aux Jeux. Il tentera d’y décrocher une 10e médaille en carrière, cette fois en athlétisme.
  • Défaite ? Victoire ? Dur à dire... Sonia BOLDUC - La Tribune - Sherbrooke - 7 août 2007 [...]
    "On a joué avec c'est sûr, fait remarquer la demi de terrain Kim Boutin, triple médaillée d'or des derniers Jeux d'hiver en patinage de vitesse. On s'est prouvé qu'on pouvait jouer avec c'est sûr. On ne repart pas avec la médaille, mais avec beaucoup de fierté et des liens tissés vraiment plus serrés."
    Né pour être premier Nicolas BÉGIN - Québec Hebdo - 7 août 2007 - Premier au Québec en patinage de vitesse et en cyclisme, Joakim Albert semble destiné à être en tête des compétitions auxquelles il participe. Il est d’ailleurs un des noms à surveiller lors de la 43e Finale des Jeux du Québec, qui bat présentement son plein, à Sept-Îles.
  • (Photo Nicolas Bégin)
    Le vélo était un prétexte pour s’entraîner l’été - Nicolas BÉGIN - Québec Hebdo - 7 août 2007 - Lorsqu’il a débuté le vélo l’année dernière, Joakim Albert voulait simplement garder la forme en période estivale, question d’être en bonne condition physique à son retour sur la patinoire.

  • Un, c'est bien. Mais deux... Sonia BOLDUC - La Tribune - 4 août 2007 - Tellement agréables, ces Jeux du Québec, que certains voudraient que ça ne se termine jamais. [...]
    "Venir aux Jeux du Québec, c'est vraiment tripant", lance Ludovic [Labbé-Doucet], avouant qu'il est devenu carrément mordu avec les années. Il faut dire que le patineur de vitesse en lui a déjà cumulé six médailles aux Jeux d'hiver avant de se tourner cet été vers le tir à l'arc et l'athlétisme." [...]
    Tout comme Élise [Brouillette], elle aussi transfuge du patinage de vitesse vers le soccer d'abord, le cyclisme ensuite.

dimanche 5 août 2007

Équipe nationale américaine à Vancouver

Notre ami Travis Jayner, membre de l'équipe nationale des États-Unis. Voyez l'équipe complète sur le site de "Ohno Zone", photos de Tina Koenig.

Chapeau, Patrick!

Photo Reuters
C'est un peu tiré par les cheveux...mais bon! Comme y'a pas trop de nouvelles en patinage de vitesse ..... je vous refile celle-ci.
C'est Patrick Carpentier lui-même qui le dit dans cet article :
Carpentier en NASCAR à Montréal - Ian Bussières dans Le Soleil du 8 juillet 2007)

« Je pense que je serais à l’aise sur les ovales du NASCAR. J’ai remporté mes premières victoires sur des ovales et j’ai commencé à faire du patinage de vitesse sur courte piste à l’âge de cinq ans sur des circuits ovales. C’est différent, car en patinage de vitesse, c’est toi le moteur, mais c’est une technique semblable pour les dépassements », explique le pilote, qui a même refusé récemment de retourner dans la série IRL.

Et ce texte de Daniel Cloutier dans Le Journal de Montréal le 25 août 2004 où il parle de son expérience en patinage de vitesse :

Patrick Carpentier a d’abord eu des rêves olympiques
Lorsqu’il avait 10 ans, Patrick Carpentier ne pensait jamais devenir un pilote automobile.
Il espérait plutôt devenir un patineur de vitesse de niveau olympique.
Patrick a remporté deux championnats canadiens en patinage de vitesse, un sur courte piste, l’autre sur longue piste, et un championnat nord-américain sur courte piste.
«Lorsque j’avais une dizaine d’années, je voyais évoluer Gaétan Boucher, Guy Daigneault, Isabelle Charest, Frédéric Blackburn et Nathalie Lambert, et je tenais mordicus à devenir aussi bon qu’eux, avoue Carpentier. Je patinais et m’entraînais régulièrement avec eux puisque je compétitionnais à l’échelle provinciale. À ce moment-là, je n’avais qu’une idée en tête : devenir un athlète olympique, et je pense que j’avais le talent pour le faire.»
La piqûre à 12 ans
À l’âge de 12 ans, Carpentier a renoncé au patinage de vitesse pour expérimenter les courses de go-carts.
« J’avais 11 et 12 ans lorsque j’ai gagné des finales aux championnats canadiens et nord-américains de patinage de vitesse, se rappelle le pilote de Joliette. Cependant, je trouvais l’entraînement de plus en plus exigeant. Surtout durant l’été. Je voyais mes amis de L’Assomption aller se baigner jour après jour… alors que moi je suais sur une patinoire! «Et comme l’entraînement pour l’élite du patinage de vitesse québécois se faisait dans des arénas de Montréal ainsi qu’au parc Maisonneuve (pour le jogging), la distance entre L’Assomption et Montréal me paraissait de plus en plus longue à cette époque. Un jour, mon père, pour me récompenser d’avoir remporté un deuxième championnat canadien, m’avait amené faire du go-cart. Je suis tombé immédiatement en amour avec ces petits bolides et c’est comme ça que j’ai fait mon apprentissage en course automobile. À compter de ce moment-là, j’ai fait une croix sur le patinage de vitesse
Ébloui par Marc Gagnon
Carpentier avoue qu’il a suivi avec beaucoup d’intérêt les exploits du patineur de vitesse Marc Gagnon aux Jeux olympiques de Salt Lake City, en mars 2002.
«Les victoires de Gagnon m’ont tellement excité que je me suis rendu dans un magasin d’articles de sport à Las Vegas pour m’acheter une paire de patins de patinage de vitesse, avoue Carpentier. J’ai payé quelque chose comme 700 ou 725 dollars. Depuis ce temps-là, j’ai fait du patinage de vitesse récréatif une dizaine de fois dans l’aréna d’un casino situé dans le désert, tout près de Las Vegas.
«J’ai du plaisir à faire ça, mais je dois faire bien attention de ne pas me blesser. C’est une place pour le hockey et non pour le patinage de vitesse. Les clôtures n’offrent aucune protection pour un patineur de vitesse qui tombe. Ce serait terrible de me blesser en patinant alors que je gagne très bien ma vie avec la course automobile…»